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Union Régionale Grand Est

Stage seconde

Le stage en seconde générale et technologique offre aux élèves une occasion unique de développer plusieurs aspects importants de leur parcours scolaire et professionnel.

Tout d’abord, ce stage permet aux élèves de découvrir différents métiers. En passant du temps au sein d’une entreprise, d’une association ou d’une administration, ils peuvent observer et interagir avec des professionnels dans leur domaine d’intérêt. Cela leur donne une idée concrète de ce que signifie travailler dans un certain métier, des tâches quotidiennes aux responsabilités plus larges. Cette expérience leur permet d’explorer diverses options de carrière et d’affiner leur projet d’orientation.

Ensuite, le stage permet aux élèves de préciser leur projet d’orientation. En découvrant des métiers et en observant les professionnels en action, ils peuvent mieux comprendre leurs propres intérêts, talents et aspirations. Cela les aide à se poser les bonnes questions sur leur avenir et à prendre des décisions éclairées quant à leur choix d’études supérieures ou de formation professionnelle.

Enfin, le stage vise à développer des compétences transversales chez les élèves. En travaillant dans un environnement professionnel, ils sont confrontés à de nouvelles situations, à des défis et à des responsabilités. Ils apprennent à travailler en équipe, à communiquer efficacement, à résoudre des problèmes et à gérer leur temps de manière autonome. Ces compétences sont essentielles dans le monde du travail et contribuent à la réussite professionnelle à long terme.

Il est important de souligner que ce stage ne se limite pas à une simple observation passive. Les élèves sont encouragés à s’impliquer activement, à poser des questions, à participer aux activités professionnelles et à prendre des initiatives. Cela leur permet de se familiariser avec le monde du travail et de développer une véritable expérience pratique.

En conclusion, le stage en seconde générale et technologique offre une opportunité précieuse aux élèves. Il leur permet de découvrir des métiers, de préciser leur projet d’orientation et de développer des compétences transversales. En s’investissant pleinement dans ce stage, les élèves peuvent se préparer efficacement à leur avenir professionnel et prendre des décisions éclairées concernant leur carrière. Alors, saisissez cette opportunité avec enthousiasme et détermination !

Témoignage de Véronique et la prise en charge d’un accident de travail

Nous allons vous présenter ci-dessous les étapes de prise en charge d’un accident de travail et en vidéo le témoignage de Véronique qui fut un cas particulier à retrouver sur notre chaine Youtube.

  1. Signalement de l’accident : L’employé doit informer son employeur de l’accident dans les 24 heures suivant sa survenue, sauf en cas de force majeure.
  2. Déclaration de l’accident : L’employeur doit remplir une déclaration d’accident du travail et la transmettre à la caisse d’assurance maladie compétente dans les 48 heures suivant le signalement de l’accident.
  3. Soins médicaux : L’employé doit consulter un médecin afin de recevoir les soins nécessaires. Il peut s’agir du médecin du travail, d’un médecin traitant ou d’un service d’urgence.
  4. Certificat médical initial : Le médecin qui a pris en charge l’employé délivre un certificat médical initial décrivant les blessures et les conséquences de l’accident. Ce certificat doit être transmis à la caisse d’assurance maladie.
  5. Enquête de l’assurance : La caisse d’assurance maladie effectue une enquête pour déterminer si l’accident est bien un accident du travail et si les conditions pour la prise en charge sont remplies. Elle peut demander des informations complémentaires ou effectuer des contrôles.
  6. Indemnisation : Si l’accident est reconnu comme étant un accident du travail, l’employé peut bénéficier d’indemnités journalières pour compenser la perte de salaire, d’une prise en charge des frais médicaux et éventuellement d’une rente en cas d’incapacité permanente.
  7. Reprise du travail : Lorsque l’employé est apte à reprendre son travail, l’employeur doit organiser une visite de reprise avec le médecin du travail. Des mesures spécifiques peuvent être mises en place pour faciliter la réintégration de l’employé.

Il est important de noter que ces étapes sont générales et qu’il peut y avoir des variations en fonction de la situation spécifique de chaque accident de travail. Il est recommandé de se référer à la législation et aux procédures en vigueur en France, ainsi qu’à l’assurance maladie compétente, pour obtenir des informations précises et à jour.

CETU, reconversion professionnelle : La CFTC signe les 2 accords (Communiqué de presse CFTC)

Suite à l’échec des négociations pour un « nouveau pacte de la vie au travail », la CFTC a répondu favorablement à l’invitation de l’U2P à poursuivre les discussions. Elle se satisfait des avancées obtenues dans ce cadre en soulignant, notamment, la création de droits nouveaux pour les salariés.

En quelques heures de négociations efficaces et constructives, les partenaires sociaux présents ont réussi à s’entendre sur un texte qui, si l’Etat s’en empare, pourrait offrir un cadre à une loi permettant de créer le compte épargne temps universel (CETU).

Ce nouveau droit attaché à la personne permettra à tous ceux qui le souhaitent d’utiliser ultérieurement des congés payés non pris (dans la limite d’une semaine par an) ainsi que les autres congés conventionnels tels que les RTT.

Ce dispositif Universel facilitera la conciliation des temps de vie de TOUS les travailleurs. Contrairement au CET (auquel le CETU ne se substitue pas) qui est lié à l’activité dans une même entreprise, les droits générés par le CETU accompagneront le salarié même en cas de changement d’emploi ou de statut.

Par ailleurs, tous les travailleurs pourront alimenter leur CETU via des primes conventionnelles (Prime de partage de la valeur, intéressement…). En effet, le CETU permet de convertir des « primes » en temps libres tout au long de la vie professionnelle.

A la demande de la CFTC, le CETU facilitera une meilleure articulation des temps de vie professionnelle et personnelle notamment pour les situations où se dégager du temps est un impératif. Il pourra, par exemple, être activé pour s’occuper d’un proche malade ou dépendant, ou encore prolonger un congé lié à l’arrivée d’un enfant. En outre pour les travailleurs séniors, le CETU alimenté tout au long de la carrière pourra être activé pour partir plus tôt à la retraite.

Concernant le texte relatif aux reconversions professionnelles, la CFTC a défendu la mise en place de dispositifs simples, lisibles et sécurisés permettant au travailleur d’être davantage acteur de ses évolutions de carrière en les anticipant.

Dans ce sens, elle a défendu et obtenu la facilitation d’accès à ces dispositifs (pas de prérequis), et le fait que les salariés en reconversion soient payés à 100% sans rupture du contrat de travail.

En cas de succès de la formation, l’accord prévoit l’accès à un nouveau niveau de qualification et de rémunération. Dans le cas contraire (en cas d’échec), le « salarié est garanti de retrouver son poste » (ou équivalent) dans l’entreprise.

Parce que la CFTC n’envisageait pas de traiter la question de la reconversion professionnelle sans parler d’usure, elle a obtenu la possibilité de bénéficier d’un entretien avec un CEP (conseil en évolution professionnelle) dans le cadre de la visite médicale de mi carrière.

Cette visite médicale et l’entretien avec le CEP pourront intervenir plus tôt dans la carrière pour prendre en compte l’usure précoce inhérente à certains métiers.

Pour aider les entreprises à mener des actions de prévention de l’usure, les branches professionnelles sont invitées à réaliser au plus vite des cartographies des métiers de leur secteur d’activité exposés à des risques d’usure. Il s’agissait là d’une exigence CFTC de longue date.

En répondant à la sollicitation du gouvernement, en surmontant leurs divergences et en sortant de leurs postures, les partenaires sociaux qui ont négocié ces accords ont su montrer la vivacité et l’efficience d’un dialogue social constructif, créateur de droits nouveaux.

Reste maintenant au Gouvernement à reprendre le cadre de ces accords pour les rendre effectifs.

Shopping in the city lors des JO

Les Jeux olympiques de 2024 à Paris apporteront certaines spécificités intéressantes pour les adeptes du shopping. La loi du 19 mai 2023 accorde aux commerces situés à proximité des sites de compétition une dérogation spéciale pour ouvrir le dimanche entre le 15 juin et le 30 septembre 2024. Cette mesure permettra aux visiteurs des Jeux olympiques de profiter d’une plus grande flexibilité dans leurs horaires d’achat.

Cependant, il est important de souligner que les salariés doivent donner leur consentement explicite pour travailler le dimanche et qu’ils ont également le droit de se rétracter. Cette disposition vise à protéger les droits des travailleurs en leur offrant la possibilité de décider librement s’ils souhaitent travailler pendant ces jours spéciaux. De plus, les salariés qui acceptent de travailler le dimanche doivent bénéficier de contreparties appropriées, notamment une rémunération au moins équivalente au double de celle normalement due, ainsi qu’un repos compensateur pour compenser leur disponibilité.

Il est donc essentiel de respecter ces règles pour garantir une expérience de shopping agréable pendant les Jeux olympiques. Vous pourrez ainsi profiter pleinement de cette occasion unique de vivre une expérience olympique tout en faisant vos achats. N’oubliez pas que le respect des règles fait également partie du jeu, contribuant ainsi à la réussite de cet événement mondial.

L’intelligence artificielle permettrait un gain de productivité de 15 % sur les activités de formation (étude Emerton)

L’utilisation de l’IA dans le champ de la FPC pourrait permettre approximativement un gain de productivité de 15 % aux services RH selon l’étude sur 21 cas d’usages de cette technologie par les entreprises, publiée le 19 mars 2024 par le cabinet Emerton. Aujourd’hui, l’IA présenterait notamment un intérêt pour l’évaluation et la recommandation de parcours, pour générer des modules et tests personnalisés, mais aussi pour concevoir et analyser des statistiques d’engagement et les risques de décrochage des stagiaires, tandis que les Chatbots seraient un levier efficace de mise en œuvre.

Selon Emerton, l’implémentation d’un chatbot RH « promet efficacité et sécurité. Grâce à des technologies avancées, il automatise les tâches, optimise l’organisation des documents et garantit la confidentialité des données. » ShutterStock – Tapati Rinchumrus

Mardi 19 mars 2024, Emerton Data, filiale spécialisée dans l’intelligence artificielle du groupe de conseil Emerton, a publié une enquête reposant sur 21 cas d’usage de l’IA dans les fonctions RH. Cette enquête évalue jusqu’à 30 % le gain de productivité permis par cette technologie dans le champ de la formation et du développement avec une moyenne globale de 15 %. L’analyse se fonde sur 40 entretiens menés avec des experts européens entre le mois de novembre 2023 et de février 2024 sur six activités principales de la fonction RH, dont l’acquisition des talents et la formation.

Dans le champ du développement des compétences, les activités étudiées étaient principalement la conception du plan de formation, le suivi de l’exécution de ce dernier, le coaching ou encore la mesure de l’efficacité des parcours dispensés. Le principal intérêt de cette technologie à son stade d’utilisation actuelle réside dans l’individualisation des parcours, qu’il s’agisse des programmes ou de soutien par le biais de robot Chatbot, souligne Emerton.

UN RECOURS AUX CHATBOT

« En effet, une application [parmi les plus matures actuellement de l’IA] est le développement d’un assistant personnalisé pour la formation des collaborateurs sur la base des revues de performance. La technologie pourrait également être utilisée pour traiter les enquêtes de satisfaction des employés afin de déterminer les tendances de leur engagement et le risque d’attrition », estime aussi l’étude.

Celle-ci met en exergue que l’implémentation d’un chatbot RH « promet efficacité et sécurité » : « Grâce à des technologies avancées, il automatise les tâches, optimise l’organisation des documents et garantit la confidentialité des données. Son intégration fluide avec les systèmes RH existants offre un accès rapide aux informations, soulageant ainsi la charge administrative. » Le recours à de tels outils permettrait aux services RH de ne plus fournir des informations de base aux salariés et un gain hebdomadaire de productivité de 30 % en gérant les données liées aux parcours qu’ils suivent ou pourraient suivre, ou encore celles propres aux certifications qui leur sont accessibles.

« Il convient d’étudier également la faisabilité et le niveau d’acceptation des utilisateurs de cette technologie. En croisant les gains de productivité et le niveau d’acceptation, les cas d’usage qui apparaissent comme prioritaires sont les cas d’usage qui permettent d’accélérer les processus RH grâce à l’automatisation des tâches pour des gains de productivité et d’efficacité immédiats », souligne encore l’étude.

QUATRE CAS D’USAGE

Parmi les 21 cas d’usage identifiés par Emerton, quatre concernent le champ de la formation et pour chacun l’étude précise le niveau de faisabilité, d’acceptation et de gain potentiel. Pour l’évaluation et la recommandation de formation, l’automatisation semble actuellement moyennement envisageable, avec pourtant un niveau d’acceptation et de gain de productivité plutôt élevé.

Quant à la production de contenu de formation personnalisé et interactif, comme la génération de tests personnalisés pour consolider les savoirs acquis, elle est présentée aujourd’hui comme réalisable facilement et très bien acceptée, même si elle permet un gain modéré de productivité. L’analyse des sondages des employés pour générer des statistiques d’engagement et identifier les risques d’attrition est aussi réalisable dès à présent avec toutefois une adhésion moyenne des collaborateurs et un gain de productivité relatif.

La rupture conventionnelle

Dans la vie professionnelle, il arrive parfois que les chemins se séparent. Mais saviez-vous qu’il existe une façon respectueuse et équitable de mettre fin à une relation de travail ? C’est là que la rupture conventionnelle de contrat entre en jeu.

Pour la mettre en place, il faut d’abord prévoir une discussion avec ton employeur puis une fois que vous êtes d’accord sur la rupture, il faut organiser un entretien préalable. Si vous êtes toujours d’accord, vous pourrez rédiger la convention de rupture. Une fois celle-ci rédigée et signée, elle doit être soumise à l’administration compétente. Si elle est homologuée, tu en seras notifié !

Et ce n’est pas tout ! Suite à une rupture conventionnelle, tu auras le droit à des indemnités de rupture, l’allocation chômage et des droits à la formation professionnelle !

La rupture conventionnelle est un processus de cessation de contrat de travail à durée indéterminée (CDI) en France, reposant sur un accord mutuel entre l’employeur et le salarié.

La mise en place d’une rupture conventionnelle suit plusieurs étapes cruciales. Tout commence par une proposition de rupture, émise soit par l’employeur soit par le salarié. Si cette proposition est acceptée, un entretien est organisé pour discuter des détails de la séparation, tels que la date de départ et les conditions financières. Ensuite, une convention de rupture est rédigée, qui doit être conforme aux exigences légales et contenir toutes les informations pertinentes. Cette convention est ensuite soumise à l’homologation de l’administration du travail pour vérification. Pendant ce temps, chaque partie dispose d’un délai de quinze jours pour se rétracter. Si aucune rétractation n’est formulée, la rupture conventionnelle entre en vigueur à la date convenue dans la convention. En respectant ces étapes, la rupture conventionnelle peut être réalisée de manière efficace et conforme à la réglementation en vigueur.

Quant aux droits après une rupture conventionnelle, plusieurs éléments sont à considérer. Tout d’abord, vous avez droit à une indemnité spécifique, généralement plus élevée que l’indemnité légale de licenciement, basée sur votre ancienneté et d’autres critères. Ensuite, vous pouvez prétendre aux allocations chômage si vous remplissez les conditions requises, avec des montants et des durées variables selon votre situation. Enfin, vos droits à la sécurité sociale, à la retraite et tout solde de congés payés ou autres avantages acquis sont préservés.

Retrouvez toutes les infos sur le site Services.fr

Rencontre des conseillers du salarié

Aujourd’hui, les conseillers du salarié se sont réunis à l’Union Départementale du Bas-Rhin avant d’être reçus à La Dreets pour une réunion d’information. Cette rencontre a permis aux conseillers de partager leurs expériences et leurs connaissances en matière de droits des salariés.

Les conseillers du salarié sont des personnes bénévoles qui apportent un soutien juridique et moral aux salariés en difficulté. Leur rôle est d’informer les salariés sur leurs droits, de les accompagner dans leurs démarches et de les conseiller en cas de litige avec leur employeur.

Lors de la réunion à l’Union Départementale du Bas-Rhin, les conseillers ont discuté des problématiques actuelles liées au monde du travail. Ils ont échangé sur les différentes questions soulevées par les salariés et ont partagé des conseils pour faire face aux situations difficiles.

Par la suite, les conseillers ont été reçus à La Dreets, un service de l’État chargé de veiller au respect du droit du travail. Lors de cette réunion d’information, ils ont pu être informés des dernières évolutions législatives et des mesures mises en place pour protéger les droits des salariés.

Ces rencontres entre les conseillers du salarié sont essentielles pour maintenir un réseau solide et efficace. Elles permettent de renforcer les compétences des conseillers, de partager les bonnes pratiques et de garantir une meilleure défense des droits des salariés.

En conclusion, la réunion des conseillers du salarié à l’Union Départementale du Bas-Rhin suivie de la réunion d’information à La Dreets a été un moment clé pour échanger, partager et s’informer sur les problématiques liées au travail. Ces rencontres contribuent à renforcer le réseau des conseillers du salarié et à assurer une meilleure protection des droits des salariés.

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Les jeunes et le logement

La garantie VISALE (Visa pour le Logement et l’Emploi) est une caution locative accordée par Action Logement. Elle garantit le paiement du loyer et des charges locatives à votre propriétaire en cas de défaillance de paiement. Gratuite, elle vise à faciliter votre recherche de logement en rassurant votre bailleur.

Pour en bénéficier, vous devez :

  • Être âgé de 30 ans et moins
  • Être âge de + de 31 ans et être salarié d’une entreprise du secteur privé et justifier d’un salaire mensuel net inférieur ou égal à 1 500 € OU être salarié du secteur privé en mutation professionnelle
  • Quel que soit l’âge du locataire, faire l’objet d’une signature d’un bail mobilité

Grâce à la garantie VISALE, vous pourrez :

  • Renforcer votre dossier de candidature
  • Couvrir votre loyer en cas de difficultés de paiement
  • Sécuriser les revenus locatifs des bailleurs privés
  • Assurer les bailleurs privés contre les dégradations du logement

Comment effectuer la demande ? :

  • Rendez-vous sur la plateforme dédiée et vérifiez votre éligibilité ;
  • Créez votre compte, saisissez votre demande et déposez vos justificatifs en ligne sur votre compte ;
  • Rendez-vous dans notre rubrique « Suivre mon dossier » pour connaitre toutes les étapes d’avancement de votre demande.

Pacte de la vie au travail : les principales revendications figurant dans la contribution de la CFTC

Une trame de plan d’un « accord national interprofessionnel en faveur de l’anticipation et de l’accompagnement des transformations de l’emploi et du travail » a été transmise par la délégation de la CFTC, mercredi 13 mars 2024, dans le cadre de la négociation sur le « pacte de la vie au travail ». Outre l’ajout de la notion de travail dans l’intitulé du texte, la CFTC y développe son corpus revendicatif avant la 9e séance de négociation du 20 mars qui devrait être consacrée à l’examen d’un premier texte développé.

La CFTC a transmis, mercredi 13 mars 2024, sa proposition de trame dans le cadre de la négociation sur le « pacte de la vie au travail ». Les cinq organisations syndicales doivent envoyer leurs propositions aux organisations patronales qui proposeront un nouveau projet de texte en amont de la neuvième séance de négociation programmée mercredi 20 mars.

ANTICIPER ET ACCOMPAGNER LES PARCOURS

ANTICIPATION DES ÉVOLUTIONS DES EMPLOIS ET DES COMPÉTENCES

La CFTC propose que les branches réalisent « une cartographie des métiers à usure et à sortie précoce ». Dans ce cadre, il faudrait « cartographier les blocs de compétences nécessaires afin de répondre aux besoins des métiers en tension, identifier les métiers à durée de vie limitée, permettre aux salariés occupant les emplois concernés d’avoir une visibilité sur les compétences qu’il doit acquérir pour changer de métier ». « Les outils existants [PTP, VAE, plan de développement des compétences, etc.] doivent être conservés afin d’être mobilisés pour créer des passerelles », ajoute la confédération. « Chaque branche devra identifier […] les blocs de compétences de ces métiers en vue de déterminer des parcours de reconversion vers des métiers ayant les mêmes blocs de compétences. » Les cartographies en question seront mises à disposition des entreprises et des salariés « afin de préparer l’entretien de 2e partie de carrière ». De plus, « une fois l’identification des métiers à sorties précoces et / ou à usure professionnelle réalisée et reconnue, la branche déterminera des blocs de compétences communs à plusieurs branches, via des accords interbranches, et ainsi définir des passerelles entre les métiers ‘proches’ et qui ne souffrent pas des mêmes contraintes ».

Toujours au niveau des branches, outre l’introduction d’items sur l’emploi des seniors et l’usure professionnelle dans les négociations de GEPP, la CFTC préconise la création d’un « référentiel d’autodiagnostic permettant aux entreprises de préparer leurs négociations et aux TPE/PME de pouvoir mettre en place les actions de GEPP ».

Au niveau des entreprises, la confédération considère qu’il est nécessaire de « rendre obligatoire la négociation des accords GEPPMM dans les entreprises d’au moins 50 salariés au lieu de 300 actuellement » et que « pour les entreprises de 50 à 299 salariés, à défaut d’aboutir à un accord, [il faut] définir un plan d’actions emploi / compétences ».

Enfin, la CFTC plaide en faveur d’une GEPP territoriale, pilotée par les Crefop, « au bénéfice notamment des entreprises de moins de 50 salariés et pour répondre directement aux enjeux spécifiques du territoire [anticipation partagée des restructurations sur un bassin d’emploi, mise en place d’une politique de compétences propre à un territoire ou d’une zone géographique déterminée, …] ».

ACCOMPAGNEMENT DES PARCOURS

Outre le renforcement de l’information via le CEP, la CFTC précise sa position sur l’entretien de mi-carrière, en lien avec la visite médicale, qui viendrait en sus des entretiens actuels. Après une information auprès du salarié pour le sensibiliser « sur les enjeux du vieillissement au travail » et les multiples outils de la formation professionnelle, « cet entretien a vocation à préparer l’avenir et les éventuelles reconversions ou adaptations de postes nécessaires ». Une sanction serait applicable à l’encontre de l’entreprise si elle ne met pas en œuvre cet entretien. « Suite à la réalisation de ces entretiens, [il y aurait la] mise en place d’outils RH apportant des conditions de travail soutenables pour les salariés d’au moins 45 ans grâce notamment à un accès régulier — et adapté — à la formation professionnelle, à un plan d’actions ciblées et à un suivi régulier de ce public », précise l’organisation.

TRANSITIONS ET RECONVERSIONS PROFESSIONNELLES

En matière de transition professionnelle, la CFTC défend une forme de stabilité, appelant à « sécuriser les dispositifs […] individuels [PTP], collectifs [Transco] ou en alternance [Pro-A], car ils répondent à des besoins spécifiques en matière d’évolution et de sécurisation des parcours professionnels ». Au-delà, l’organisation plaide en faveur d’un renforcement de ces dispositifs via des moyens supplémentaires, un élargissement de l’éligibilité ou encore une simplification administrative. En réponse aux propositions patronales, la CFTC défend des éléments de sécurisation pour les salariés en parcours d’évolution professionnelle avec la suspension et non pas la rupture du contrat de travail, le maintien de la rémunération et des droits afférents au contrat de travail ou encore une hausse de salaire en cas de réussite de la formation.

En matière de pilotage, la CFTC préconise la création d’une « association générale paritaire de la formation et des transitions professionnelles » chargée d’optimiser les financements et la gestion des multiples dispositifs, de coordonner l’action des Opco ou encore de conseiller les entreprises.

PRÉVENTION DE L’USURE PROFESSIONNELLE

La CFTC propose de dissocier QVCT et égalité professionnelle dans les négociations obligatoires des entreprises, afin que l’ensemble des thèmes soient réellement abordés. Et de proposer d’ajouter trois items au sein de la négociation obligatoire : « la prévention des risques professionnels dont les risques psychosociaux », « la réduction de la pénibilité » et « les mesures en faveur de la prévention de la désinsertion professionnelle pour raisons de santé ».

« Pierre angulaire de toute démarche de prévention des risques professionnels », le DUERP est censée être obligatoire dès le premier salarié. « Afin d’assurer l’efficience de sa mise en place dans chaque entreprise, un renforcement des contrôles administratifs doit être réalisé et [il faut] assurer l’application des sanctions prévues par la loi », estime la CFTC qui demande que ces documents uniques soient obligatoirement versés sur une plateforme numérique qui permettrait aux Dreets et aux Carsat d’assurer le suivi.

SÉCURISER LES SALARIÉS SENIORS

PLACE DES REPRÉSENTANTS DU PERSONNEL

La confédération préconise l’installation de représentants de proximité dans chaque établissement permettant d’être un relais entre les salariés et le CSE notamment sur la situation des salariés seniors, la mise en place d’une CSST dès lors qu’un CSE est mis en place dans l’entreprise et plus largement dans toutes les entreprises de plus de 50 salariés et la suppression de la règle des trois mandats successifs maximum pour les représentants du personnel. Ce dernier point permettra « aux titulaires d’un mandat syndical ou de représentation du personnel ayant acquis des compétences et une expertise de pouvoir continuer à être au service des salariés. »

MAINTIEN DANS L’EMPLOI

La CFTC rejette les dispositions visant à lever les freins à l’embauche des seniors, via des incitations telles que le CDI seniors envisagé par les organisations patronales. La confédération préfère évoquer des aménagements de fin de carrière, propices au maintien dans l’emploi. des seniors.

En premier lieu, la CFTC défend la création d’un droit à un temps partiel de fin de carrière à la demande des salariés avec un « principe de réversibilité », une compensation de la rémunération et « le maintien des cotisations de retraite, de complémentaire santé et de prévoyance sur une assiette à temps plein ».

En matière de retraite progressive, la CFTC revendique une réduction du délai de réflexion des employeurs passant de deux à un mois et un encadrement du motif de refus par l’employeur. Enfin, compte tenu des évolutions récentes, le dispositif de cumul emploi-retraite devrait se stabiliser.

CETU

Sans surprise, très attachée au Cetu, la CFTC fait fi de la fin de non-recevoir adressée par le Medef et la CPME et expose son modèle. En résumé, « il y a un enjeu égalitariste à l’ouvrir à l’ensemble des salariés, particulièrement ceux des TPE-PME qui bénéficient très peu du CET et à tous les statuts, via le dispositif du CET Universel », estime la confédération. Fondé sur la base du volontariat du salarié, le Cetu serait opposable et portable. « Alimenté en jours principalement mais aussi moyennant une conversion de sommes issues par exemple de l’épargne salariale », le Cetu serait mutualisé au sein d’un « fonds géré paritairement ».

DOCUMENTS

Expression directe : « À quoi ça sert de voter aux élections TPE ? »

Bonjour à tous et bienvenue sur notre chaîne ! Aujourd’hui, nous allons aborder un sujet essentiel pour notre démocratie : les élections TPE. Vous vous demandez peut-être pourquoi il est si important de voter lors de ces élections ? Dans cette vidéo, nous allons explorer les raisons pour lesquelles votre voix compte et comment votre participation peut avoir un impact significatif sur votre vie professionnelle. Nous allons également vous présenter les différents enjeux liés aux élections TPE et les conséquences de votre choix. Que vous soyez salarié ou employeur, il est crucial de comprendre l’importance de votre vote et comment il peut contribuer à façonner l’avenir des travailleurs. Alors, préparez-vous à découvrir pourquoi il est essentiel de s’impliquer dans les élections TPE. Sans plus attendre, voici notre vidéo : ‘Expression directe : À quoi ça sert de voter aux élections TPE ?’. Bon visionnage ! »