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Communiqués Actu

Allocations d’assurance chômage : revalorisation de 1,2%

Le 27 juin 2024, le conseil d’administration de l’Unédic a décidé de revaloriser les allocations chômage de 1,2 %, impactant ainsi environ 2 millions d’allocataires depuis le 1er juillet. Cette décision s’inscrit dans le cadre du décret du 26 juillet 2019, qui confère à l’Unédic la possibilité d’ajuster les allocations chômage, que ce soit en partie ou en totalité.

Cette revalorisation se traduit par une augmentation du salaire journalier de référence (SJR), qui est un élément clé pour le calcul des allocations. Ainsi, l’allocation minimale d’aide au retour à l’emploi (ARE) a été portée de 31,59 € à 31,97 € par jour. Il est important de noter que cette revalorisation ne s’applique que si l’ensemble des rémunérations entrant dans le calcul du SJR sont anciennes d’au moins 6 mois, garantissant ainsi que les allocations reflètent les situations actuelles des allocataires.

Les bénéficiaires n’ont pas besoin d’entreprendre de démarches particulières pour profiter de cette augmentation. Celle-ci est automatiquement appliquée lors de l’actualisation mensuelle de leur dossier, simplifiant ainsi le processus pour les allocataires.

Cette revalorisation des allocations chômage vise à soutenir les personnes sans emploi dans un contexte économique souvent difficile, en leur offrant une aide financière plus adaptée à l’évolution des coûts de la vie. Elle témoigne également d’un engagement à ajuster le soutien public en fonction des réalités du marché du travail et des besoins des allocataires.

les info sur le site UNEDIC.

Bilan de Compétence: c’est quoi?

Vous pouvez réaliser un bilan de compétences dans le cadre de votre Compte personnel de formation, et définir votre projet professionnel.

Le bilan de compétences a pour but de dessiner le profil du bénéficiaire sur le plan professionnel afin de mieux connaître ses points forts. Celui-ci peut être réalisé sur le temps de travail, en dehors du temps de travail ou partiellement sur le temps de travail. La durée de la prestation est de 24 heures maximum étalée sur plusieurs semaines ou plusieurs mois.

Au moment de choisir votre organisme, rappelez-vous qu’il doit vous tenir impérativement informé en amont de toutes les modalités relatives au déroulement du bilan de compétences. Avant de procéder à votre achat, un entretien préalable avec l’organisme est fortement conseillé.

Un bilan de compétences compte 3 phases :

  • La phase préliminaire : analyser les besoins et déterminer le format ainsi que les modalités de déroulement. Cette étape permet d’établir une relation de confiance entre le bénéficiaire et le consultant, et de poser les bases d’un accompagnement personnalisé.
  • La phase d’investigation : construire un projet professionnel et élaborer des alternatives. Ici, vous serez amené à explorer vos expériences passées, vos compétences, vos motivations et vos aspirations. Des outils d’évaluation et des tests peuvent être utilisés pour mieux cerner vos atouts et vos axes de développement.
  • La phase de conclusion : s’approprier les résultats. À l’issue du bilan, un entretien de restitution vous permettra de prendre conscience des conclusions tirées. Vous recevrez un document récapitulatif qui pourra servir de base pour la construction de votre projet professionnel, qu’il s’agisse d’une reconversion, d’une montée en compétences ou d’une évolution dans votre carrière actuelle.

En réalisant un bilan de compétences, vous vous donnez les moyens de mieux orienter votre parcours professionnel et d’atteindre vos objectifs. C’est une démarche proactive qui peut ouvrir de nouvelles perspectives et renforcer votre employabilité. N’hésitez pas à vous lancer dans cette aventure enrichissante !

Les centres proposant des bilans de compétences sont recensés sur ce site.

Le Livret d’Épargne Populaire (LEP) 

Un aide précieuse pour les épargnants à ressources modestes

Le Livret d’Épargne Populaire (LEP) est un produit d’épargne destiné spécifiquement aux personnes ayant des ressources modestes. Il offre un cadre sécurisé pour épargner, tout en bénéficiant d’un taux de rémunération attractif, ainsi que d’avantages fiscaux.

Un plafond de revenus à respecter

L’accès au LEP est soumis à des conditions de ressources. En effet, chaque année, un plafond de revenus fiscaux de référence est fixé, déterminant qui peut ouvrir un tel livret. Cela vise à garantir que ce produit d’épargne profite aux ménages à revenus modestes, contribuant ainsi à réduire les inégalités.

Taux de rémunération avantageux

Le LEP offre un taux de rémunération qui est révisé deux fois par an. Pour la période allant du 1er février au 31 juillet 2024, ce taux est fixé à 5 %. Cependant, à partir du 1er août 2024 et jusqu’au 31 janvier 2025, il subira une diminution d’un point, passant à 4 %. Malgré cette baisse, le taux reste compétitif par rapport à d’autres produits d’épargne.

Plafond de détention

Le montant maximum pouvant être déposé sur un LEP est de 10 000 €. Ce plafond est conçu pour encourager les petits épargnants à mettre de l’argent de côté sans risquer de perdre les avantages associés à ce livret.

Vérifiez votre éligibilité

Avant d’ouvrir un LEP, il est important de vérifier votre éligibilité en fonction de vos revenus fiscaux de référence. Pour cela, vous pouvez consulter le site officiel du gouvernement sous le lien suivant. Cette démarche vous permettra de vous assurer que vous remplissez les conditions nécessaires pour bénéficier des avantages offerts par le LEP.

L’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS), un soutien essentiel pour les familles!

Chaque année, la rentrée scolaire marque un moment important pour les familles, souvent accompagné de nombreuses dépenses. Afin de soutenir les parents dans cette période, le gouvernement français propose l’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS), une aide financière précieuse pour couvrir les frais liés à la scolarité des enfants.

L’Allocation de Rentrée Scolaire est une subvention destinée aux familles ayant des enfants âgés de 6 à 18 ans inscrits dans un établissement scolaire ou suivant des cours par correspondance reconnus, tels que ceux du Centre National d’Enseignement à Distance (CNED).

L’Allocation de Rentrée Scolaire est versée par les Caisses d’Allocations Familiales (Caf) ou la Mutualité Sociale Agricole (MSA) pour les familles relevant du régime agricole. Le versement de l’ARS a lieu chaque année autour de la mi-août, facilitant ainsi les préparatifs pour la rentrée scolaire. Le montant de l’allocation varie selon l’âge de l’enfant, ajusté annuellement pour refléter les coûts associés à chaque tranche d’âge.

Pour plus d’informations sur l’éligibilité et les démarches à suivre, consultez le site de la Caf ou de la MSA. Assurez-vous de vérifier vos droits et de préparer les documents nécessaires pour bénéficier de cette allocation.

Alternants : Vers une mobilité internationale simplifiée

Différentes simplifications au dispositif de mobilité internationale des alternants ont été apportées.

À la différence des étudiants, les alternants bénéficient d’un statut de salarié pendant leur formation. Le contrat d’apprentissage peut être exécuté en partie à l’étranger pour une durée qui ne peut excéder un an ni la moitié de la durée totale du contrat. Auparavant la durée minimale d’exécution du contrat en France était de six mois.

Des évolutions significatives aux règles qui régissent leur statut pendant leurs mobilités à l’étranger ont donc été ajoutées. De plus, des ajustements du financement de la mobilité par les opérateurs de compétences et du statut d’accueil des alternants étrangers qui effectuent une mobilité en France ont été développées.

Pour plus d’informations : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000048678296

Canicule et Sécurité au Travail

Si la tenue vestimentaire ou les équipements de sécurité deviennent un poids supplémentaire face à la canicule et peuvent engendrer des problématiques sanitaires, il est alors possible d’exercer son droit de retrait.

Pour rappel, en France, il n’existe pas de seuil de température limite déterminant une dangerosité quelconque à exercer ses fonctions, contrairement à nos voisins germaniques qui, à partir de 35°C, sont invités à rentrer chez eux.

L’article L. 4131-1 du Code du travail autorise donc les salariés travaillant dans certaines conditions à jouir de leur droit de retrait, si leur situation sanitaire présente un danger grave et imminent.

De même, d’après l’article L. 4121-1 du Code du travail, l’employeur doit adopter des mesures pour pallier les fortes chaleurs (aménagement des horaires, eau fraîche à disposition, télétravail, etc.). Si tel n’est pas le cas, le droit de retrait est également envisageable.

Pass Rail

Le gouvernement français a lancé une initiative innovante pour encourager les jeunes à voyager de manière économique et écologique : le Pass Rail disponible jusqu’au 31 août 2024. Ce programme, destiné aux jeunes âgés de 16 à 27 ans, offre un accès illimité aux trajets en train sur tout le territoire français pour un prix forfaitaire de 49 euros.

Le Pass Rail s’adresse spécifiquement aux jeunes, une tranche d’âge souvent en quête de découvertes et d’aventures, mais parfois limitée par des contraintes budgétaires. Pour seulement 49 euros, les titulaires du pass peuvent voyager autant qu’ils le souhaitent à travers le réseau ferroviaire français. Que ce soit pour explorer les plages de la Côte d’Azur, les châteaux de la Loire, ou les montagnes des Alpes, le Pass Rail rend ces destinations accessibles sans se soucier du coût des billets.

Le Pass Rail peut être facilement acheté en ligne sur des plateformes telles que Trainline et SNCF Connect. Ces sites permettent non seulement l’achat du pass, mais aussi la gestion des réservations de train, offrant ainsi une solution pratique et intégrée pour les jeunes voyageurs.

Évaluation des dispositifs d’accompagnement des transitions professionnelles : Les recommandations de l’IGAS

En mars 2024, l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) a publié un rapport crucial portant sur l’évaluation des dispositifs d’accompagnement des transitions professionnelles. Dans un contexte économique en constante évolution, où les compétences doivent s’adapter rapidement aux exigences du marché du travail, ce rapport s’avère essentiel pour orienter les politiques publiques et les actions des entreprises.

Contexte des transitions professionnelles

Les transitions professionnelles sont devenues une réalité incontournable pour de nombreux travailleurs, en particulier avec l’essor de la digitalisation et des nouvelles technologies. Les individus doivent souvent changer de métier, de secteur ou acquérir de nouvelles compétences pour rester compétitifs. Face à cette dynamique, des dispositifs d’accompagnement ont été mis en place pour soutenir les salariés dans leurs parcours de reconversion et d’évolution professionnelle.

Les recommandations de l’IGAS

Le rapport de l’IGAS met en lumière plusieurs recommandations pour améliorer l’efficacité des dispositifs existants :

  1. Renforcement des dispositifs d’accompagnement : L’IGAS souligne la nécessité de renforcer les dispositifs actuels pour qu’ils soient plus accessibles et adaptés aux besoins des travailleurs. Cela implique une meilleure information sur les options disponibles et un accompagnement personnalisé tout au long des processus de transition.
  2. Suppression des dispositifs Pro-A et Transco : Pour rationaliser les offres existantes, le rapport propose de supprimer les dispositifs Pro-A et Transco. Cette décision vise à ouvrir la voie à la création d’un nouveau dispositif de professionnalisation en alternance, plus flexible et mieux adapté aux réalités du marché du travail. Cette nouvelle approche permettrait d’allier formation théorique et expérience pratique, favorisant ainsi une meilleure intégration des travailleurs dans leurs nouveaux rôles.
  3. Facilitation de l’abondement du Compte Personnel de Formation (CPF) : L’IGAS recommande également de simplifier le processus d’abondement du CPF par les entreprises. En encourageant les employeurs à financer des projets de reconversion pour leurs salariés, cette mesure vise à stimuler l’initiative individuelle et à favoriser une culture de la formation continue au sein des entreprises.
  4. Uniformisation et promotion du Projet de Transition Professionnelle (PTP) : Enfin, le rapport insiste sur l’importance d’uniformiser les critères et les processus liés au PTP. L’objectif est de faciliter l’accès à ce dispositif pour un plus grand nombre de salariés, répondant ainsi aux besoins croissants de mobilité professionnelle. En rendant le PTP plus attractif et accessible, on peut espérer une augmentation des reconversions réussies et une meilleure satisfaction des travailleurs.

Conclusion

Le rapport de l’IGAS, en proposant des pistes de réflexion et d’action concrètes, ouvre la voie à une refonte des dispositifs d’accompagnement des transitions professionnelles. En mettant l’accent sur le renforcement des mesures existantes, la simplification des processus et l’uniformisation des dispositifs, il vise à répondre aux enjeux contemporains du marché du travail. Les recommandations formulées sont un appel à l’action pour les décideurs, les entreprises et les acteurs de la formation, afin de garantir des parcours professionnels adaptés et sécurisés pour tous les travailleurs.

La mise en œuvre de ces recommandations pourrait transformer le paysage des transitions professionnelles en France, offrant ainsi de nouvelles perspectives aux salariés et contribuant à une économie plus dynamique et résiliente.

Le Droit de Retrait

Protection des Salariés face aux Situations Dangereuses

Le droit de retrait est un principe fondamental inscrit dans le code du travail français, visant à protéger les salariés confrontés à des situations de travail potentiellement dangereuses. Selon l’article L4131-1, ce droit permet à tout salarié de se retirer d’une situation de travail lorsqu’il a un motif raisonnable de croire qu’elle présente un danger grave et imminent pour sa santé ou sa vie.

Conditions d’Exercice du Droit de Retrait

Pour que le droit de retrait puisse être exercé sans risque de sanction, certaines conditions doivent être remplies. Tout d’abord, le salarié doit alerter immédiatement son employeur de la situation dangereuse. Si le salarié est en mesure de démontrer qu’il avait des raisons valables de penser qu’un danger existait, il ne pourra être sanctionné, ni voir son salaire retenu, même si le danger n’est finalement pas avéré.

Il est crucial de noter que la simple perception d’un danger par le salarié suffit. Il n’est pas nécessaire que le danger soit effectivement présent ; ce qui importe, c’est la perception raisonnable de celui-ci.

Risques en Cas d’Abus

À l’inverse, si un salarié abuse de ce droit, c’est-à-dire s’il se retire d’une situation sans raison valable, il s’expose à des sanctions. Cela peut inclure des retenues de salaire ou même des mesures disciplinaires allant jusqu’au licenciement. Les employeurs ont donc le droit d’évaluer si les conditions d’exercice du droit de retrait sont effectivement remplies.

Précisions de la Jurisprudence

La Cour de cassation a récemment rappelé que l’employeur n’est pas obligé de saisir un juge pour déterminer si le droit de retrait est justifié. Il peut agir de son propre chef dès qu’il estime que les conditions pour exercer ce droit ne sont pas respectées. Cela souligne l’importance pour les salariés de bien évaluer la situation avant de faire usage de ce droit.

Conclusion

Le droit de retrait est un outil essentiel pour garantir la sécurité des travailleurs. Il leur permet de réagir face à des situations dangereuses sans crainte de représailles, tant qu’ils respectent les conditions d’exercice. Cependant, une utilisation abusive peut entraîner des conséquences graves. Il est donc essentiel pour les employés de bien comprendre leurs droits et obligations en matière de sécurité au travail.

Retrouvez la décision via le lien.

Handicap, le bénéfice de la reconversion professionnelle

Selon la récente étude de l’Observatoire dédié et de l’Agefiph, 6% des bénéficiaires d’un projet de transition professionnelle sont en situation de handicap.

Leur profil ? Une population plus féminine, plus âgée et moins diplômée que l’ensemble des bénéficiaires d’un PTP.

Créé en 2019, ce dispositif propose à un salarié de prendre un congé pour se former à un nouveau métier, tout en conservant sa rémunération. Il a permis à 86 % des bénéficiaires en situation de handicap de voir leurs conditions de travail s’améliorer.

Autres sources de motivation ? La volonté de changer de métier pour entrevoir de nouveaux horizons ou encore fuir une situation de compliquée dans leur poste de travail. **Les domaines les plus en vue en cas de handicap ? Le secrétariat et la bureautique. Viennent ensuite le transport, la manutention, le magasinage, puis les ressources humaines, le social, la comptabilité et la gestion… A contrario, le secteur de la santé n’est guère prisé.

Outre le PTP, d’autres dispositifs de reconversion professionnelle sont à disposition : la Pro-A alternance, le compte personnel de formation (CPF), le conseil en évolution professionnelle, le bilan de compétences… Il existe également des dispositifs spécifiques pour les travailleurs handicapés, à l’instar des établissements et services de réadaptation professionnelle (ESRP). Ces structures, appartenant au secteur médico-social, proposent des actions d’évaluation, d’orientation, de formation et « accompagnent les personnes vers et dans l’emploi sur une période et un rythme adaptés à leurs besoins ».

Retrouvez le sujet complet dur le site dédié handicap.fr