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Communiqués

Ouverture des commerces le dimanche : les dérogations doivent être strictement respectées

Alors qu’en référé, le tribunal administratif de Strasbourg avait autorisé l’ouverture des commerces au cours de deux dimanches de juillet 2021 et d’un dimanche de janvier 2022, ainsi que pendant Vendredi saint 2 avril 2021, il vient d’annuler sur le fond l’ensemble des arrêtés préfectoraux, suite aux requêtes de la CFTC et de la CGT.

Le tribunal administratif de Strasbourg vient d’annuler l’ensemble des arrêtés préfectoraux relatifs à l’autorisation d’ouverture des commerces lors de quatre dimanches étalés sur ces 10 derniers mois.

« Le repos dominical n’est pas négociable. Le dimanche, ce sont les amis, la vie de famille, dans les associations et pas au travail. Les salariés du commerce ont droit également au repos du dimanche. » Laurent Walter, secrétaire général UD-CFTC du Bas-Rhin, peut crier victoire, même si elle arrive un peu tardivement. Car dans un premier temps, le tribunal administratif de Strasbourg avait rejeté les référés suspensifs de la CFTC et de la CGT qui demandaient l’annulation des arrêtés préfectoraux autorisant l’ouverture des commerces les dimanches 4 et 16 juillet 2021, dimanche 16 janvier 2022, ainsi que le Vendredi saint 2 avril 2021.

Ces arrêtés avaient été pris suite aux demandes de l’association « Les vitrines de Strasbourg ». Pour autoriser l’ouverture de tous les commerces au détail de la ville de Strasbourg le 16 janvier, la préfète avait notamment estimé qu’il « y avait lieu de compenser partiellement la perte de chiffres d’affaires » subie pendant les périodes de crise sanitaire. L’annulation de la braderie annuelle et les ouvertures exceptionnelles des dimanches 4 et 16 juillet n’ayant pas « permis de compenser significativement » cette perte de CA.

Une « application inexacte » du Code du travail

Les requêtes en annulation des syndicats ont ensuite été jugées sur le fond et le TA a cette fois-ci donné raison à la CFTC et à la CGT.
Les syndicats remportent une victoire sur la forme, puisque le tribunal considère également que dans son arrêté autorisant une ouverture exceptionnelle des commerces vendredi 2 avril dans le département du Bas-Rhin, la préfète ne s’était pas appuyée sur le bon alinéa de l’article L.3134 du Code du travail. Mais aussi et surtout, une victoire sur le fond. « Le droit local reprend ses droits. Il est préservé et est appliqué à la lettre », se félicite Me Hervé Bertrand, avocat de la CFTC.

Dans ses jugements rendus vendredi 8 avril, le TA indique que « l’impact de la crise sanitaire sur le chiffre d’affaires des commerces considérés comme non essentiels n’est pas de nature, en tant que tel, à justifier l’ouverture à titre dérogatoire de tous les commerces ».
Mais aussi que la préfète ne peut « pour fonder sa décision, ni faire valoir que le maire de Strasbourg était favorable à cette ouverture, ni que les commerces subissent l’effet du développement de la vente de ligne… Ainsi, en l’absence de toute circonstance locale rendant nécessaire une activité accrue ce dimanche en particulier, la préfète a fait une inexacte application des dispositions du quatrième alinéa de l’article L.3134-4 du Code du travail ».

Les dérogations autorisant l’ouverture des commerces certains dimanches sont strictement définies et doivent donc être respectées.
Les conséquences économiques de la crise sanitaire subies par les commerces de la ville de Strasbourg, au même titre que ceux de l’ensemble du territoire national ne sauraient caractériser des circonstances locales. « L’organisation d’événements locaux peut permettre d’ouvrir les commerces le dimanche, mais on ne peut pas faire venir les consommateurs en ouvrant les commerces », remarque Me Bertrand.

L’État, qui devra payer des frais de 500 euros aux requérants, a deux mois pour faire appel. Pour finir, la CFTC rappelle qu’elle sera « très vigilante » quant à d’éventuelles demandes d’ouverture des commerces, notamment pour dimanche 26 juin.

Extrait des DNA

Élection présidentielle : la CFTC lance sa contribution en ligne

La CFTC a sélectionné 8 thématiques et enjeux dont le prochain gouvernement devra se saisir. Elle propose pour chacun d’eux sa vision et ses solutions.

La CFTC fait de la défense du bien commun un des fondements de son action. La démocratie est un bien commun précieux, mais fragile… même en France ! En cette heure dramatique où une guerre est menée contre le principe même de démocratie, nous nous devons de jouer notre rôle et faire valoir la voix de la CFTC dans les débats.

La CFTC est et restera apolitique au sens partisan du terme, il n’est donc pas question de prendre parti pour un ou une candidate. Toutefois, et depuis plus de 100 ans, notre action est politique au sens premier et noble du terme, celui d’une contribution active à l’édification d’une société plus juste et plus solidaire.

La CFTC invite donc les candidats à se saisir des propositions qu’elle porte pour répondre aux enjeux d’un monde bouleversé par les crises, un monde dans lequel le prochain mandat présidentiel va débuter.

Au regard de son cœur de mission la CFTC a sélectionné 8 grands domaines d’action :

  • Démocratie (sociale) et citoyenneté
  • Pouvoir d’achat : vivre dignement de son salaire
  • La reconquête industrielle
  • Emploi et territoires
  • Pour une société plus inclusive
  • Un soutien adapté à toutes familles
  • Rénover notre système de retraite
  • Refonder notre système de santé

Pour chacun de ces grands enjeux, la CFTC dresse ses constats, formule ses analyses et ses propositions en phase avec son identité, son histoire et sa volonté d’œuvrer pour le bien commun qui en font un interlocuteur crédible, efficace et constructif depuis plus d’un siècle.

ukraine

Ukraine : contre la guerre, pour la paix immédiate

Les confédérations syndicales CGT, FO, CFDT, CFTC et CFE-CGC dénoncent l’agression contre l’Ukraine décidée et mise en œuvre par le gouvernement de la Russie.

Il s’agit d’une guerre, en violation de la souveraineté d’un pays, en violation du droit international et des principes fondateurs de la Charte des nations unies.

Alors que plusieurs centaines de victimes civiles sont d’ores et déjà à déplorer, nos confédérations expriment leur soutien aux populations, travailleurs et à leurs syndicats qui sont d’ores et déjà victimes, comme elles le sont toujours lors des conflits.

Nous appelons à l’arrêt immédiat de cette agression et au retrait des troupes russes du territoire ukrainien.

Les confédérations CGT, FO, CFDT, CFTC et CFE-CGC appellent à la solidarité syndicale mondiale pour la paix immédiate.

Elles réaffirment avec force le préambule de la constitution de l’Organisation internationale du travail (OIT) affirmant qu’une paix universelle et durable ne peut être fondée que sur la base de la justice sociale.

Représentation des travailleurs des plateformes : c’est pour bientôt !

Paris, le 19 janvier 2021

COMMUNIQUÉ CFTC

Elisabeth Borne l’a annoncé via Twitter : la 1ère élection des représentants des travailleurs indépendants et des plateformes aura lieu du 9 au 16 mai 2022.

L’ordonnance du 21 avril 2021 a posé le principe d’élections visant à déterminer, par secteurs d’activité, les représentants des travailleurs de plateformes et de ces dernières, afin d’instituer un dialogue social entre ces parties prenantes. Un projet de loi de ratification de cette ordonnance, habilitant le Gouvernement à prendre une nouvelle ordonnance pour préciser le contenu et les règles attachées à ce dialogue social, est en passe d’être adopté par le Parlement.

En effet, le 5 janvier, en commission mixte paritaire, les députés et sénateurs sont parvenus à un texte commun, lequel devra être examiné une ultime fois à l’Assemblée nationale le 26 janvier. L’enjeu est évidemment de définir les règles de ce dialogue social, afin que ces travailleurs puissent construire et bénéficier de véritables droits sociaux. Si ce texte est encore au stade de
projet, les dernières modifications dont il a fait l’objet reprennent plusieurs de nos revendications.

La CFTC se réjouit que la demande exprimée lors de différentes auditions, et tenant à la définition – par l’ordonnance à venir – des thèmes et de la périodicité de la négociation obligatoire ait été suivie d’effet. Il s’agissait d’une carence essentielle de la version initiale du texte que les amendements rédigés par la CFTC visaient à corriger

La CFTC considère que le recentrage des missions de l’ARPE, ainsi que la limitation du dialogue social au seul périmètre sectoriel (à savoir VTC et livraison), au moins pour un premier temps, sont des dispositions cohérentes et adaptées au caractère nouveau du dialogue social en cours de construction.

La CFTC, soucieuse que les droits sociaux soient attachés à la personne et non au statut, a été parmi les premières organisations à alerter les pouvoirs publics sur la nécessité de les doter d’une protection sociale sérieuse, de la faculté de participer à la détermination de leurs tarifs et de représentants pour négocier.

Aussi, c’est en toute légitimité qu’elle sera candidate pour ces élections de mai.

Info pratiques :
Période de dépôt des candidatures : du 24 janvier 2022, au 18 février 2022, à minuit.
Période de vote : du 9 mai 2022, à 13 heures, au 16 mai 2022, à 13 heures
Modalités du vote : par voie électronique ; Adresse de la plateforme, qui reprend aussi toutes les
informations utiles relatives au vote, au dépôt des candidatures ainsi qu’aux éventuels recours :
https://arpe.neovote.com/

Passe Sanitaire en entreprise : la CFTC rejette cette piste

Les instances de la CFTC réunies ce jour ont rejeté l’idée d’un passe sanitaire élargi à l’entreprise.
La CFTC considère que le monde du travail est, aujourd’hui, le lieu où les règles sanitaires sont les plus respectées.

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Un accord sur le télétravail chez HP

Signé par la CFTC, majoritaire dans l’entreprise, mais critiqué par les autres organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC et CGT). Le nouvel accord sur le télétravail chez Hewlett-Packard (HP) prévoit que la plupart des salariés de l’entreprise puissent, s’ils le souhaitent, travailler 15 jours par mois à distance. L’accord prévoit une prime d’installation de 515€, une allocation de 37€ par mois, des tickets-restaurant. Un contentieux est par ailleurs en cours sur la non application en 2020 du précédent accord.

Les salariés concernés

L’accord HP, à durée indéterminée, fixe un nombre maximum de 15 jours de télétravailleurs pour la plupart des salariés, et de 4 jours maximum pour certains commerciaux, les managers rattachés au PDG et le personnel infirmier.
Le passage au télétravail se matérialisant par un avenant au contrat de travail d’une durée de 2 ans renouvelable.

La charge de travail et l’action des IRP


Le texte rappelle que le salarié a le droit de ne pas être connecté à un outil numérique professionnel en dehors de son temps de travail. Il n’est pas tenu de répondre aux éventuelles sollicitations en dehors de sa plage de travail habituelle.
Le texte prévoit un entretien, organisé chaque année par le manager, portant sur les conditions d’activité et la charge du travail. Pour maintenir le lien social et prévenir l’isolement, l’accord rappelle aux managers « l’importance de communiquer de manière régulière (au moins une fois par mois) avec chaque membre de son équipe ». Le texte rappelant la possibilité pour les salariés de saisir « le réseau sentinelle de managers volontaires, les infirmières, les commissions paritaires de prévention des risques psychosociaux, les membres des commissions santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT) », et d’utiliser la ligne d’écoute de soutien psychologique.

Les indemnités et frais prévus


Pour la prise en charge des frais, l’accord fait référence aux limites d’exonération Urssaf figurant au Bulletin Officiel de la Sécurité Sociale (BOSS) à la date de l’accord, le 2 juin 2021. Pour l’allocation forfaitaire mensuelle, le montant est de :
10€ pour les salariés télétravaillant 4 jours par mois, 37,5€ pour ceux télétravaillant 15 jours par mois, 50€ pour ceux qui télétravaillent à temps plein, ce qui ne vaut que pour les salariés disposant pour cela d’une prescription médicale.

La question de la disponibilité des bureaux


Cet accord, qui paraît généreux par rapport à de nombreux autres, soulève toutefois une question d’ampleur : quelle sera la disponibilité des bureaux pour le retour sur site des salariés ? N’y-a-t-il pas un risque de voir des espaces immobiliers
disparaître ?  » Nous pensons qu’il y aura, comme dans les autres pays actuellement, une tentative d’imposer le logiciel ioffice pour réserver si nécessaire un bureau sur site », écrit la CFTC qui recommande aux salariés « de venir sur site autant que possible pour aider à leur préservation ».

La CFTC fait sa rentrée à Matignon

À l’occasion de la rentrée sociale, une délégation de la CFTC s’est entretenue avec le Premier ministre dans le cadre des rencontres bilatérales organisées par Matignon. Cyril Chabanier a pu exposer à Jean Castex sa vision des grands enjeux sociaux.

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Communiqué de Presse : Covid – Obligation Vaccinale

Le Conseil Constitutionnel a rendu un avis favorable sur le Projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire tout en estimant ce texte non conforme partiellement à la Constitution et émet des réserves.
La loi a été promulguée le 5 août 2021 et a été publiée au Journal officiel le 6 août 2021.

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Le transfert des heures de DIF sur le CPF devrait être possible jusque dans le courant de la semaine du 5 juillet

Le transfert sur le CPF des heures acquises au titre du DIF reste encore possible le 2 juillet 2021, deux jours après l’échéance prévue. Cette souplesse accordée par le ministère du Travail pour compenser les difficultés techniques rencontrées par Mon Compte Formation ne devrait toutefois pas aller au-delà de quelques jours, confirme devant la presse le directeur des politiques sociales de la Caisse des dépôts, Michel Yahiel, le 2 juillet 2021. Il pointe également un afflux d’inscription en formation ces derniers jours qui a accentué les difficultés du site.

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Transfert de droits acquis au titre du DIF sur le CPF : le point à moins d’un mois de l’échéance du 30 juin

Le 30 juin 2021 doit être le dernier jour pour transférer les droits à la formation acquis avant 2015 au titre du DIF sur son CPF. Une échéance qui ne devrait pas être repoussée une nouvelle fois par les pouvoirs publics et qui agite nombre d’acteurs du marché de la formation. Si certains s’inquiètent de la possible perte de droits (et des financements afférents) des bénéficiaires, d’autres communiquent largement pour pousser à la consommation de formation avant cette date. De son côté, le ministère du Travail vient de lancer une campagne de communication sur les réseaux sociaux.

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