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Union Régionale Grand Est

La CFTC salue l’augmentation de la gratification des stagiaires

Pour rappel, si la durée d’un stage au sein d’une même entreprise excède deux mois consécutifs ou non au cours d’une même année scolaire ou universitaire, le stagiaire perçoit une gratification (L124-6 du code de l’éducation). En raison de la revalorisation du plafond de la sécurité sociale, le montant minimum de la gratification versée aux stagiaires pour un stage de plus de deux mois est augmenté à compter du 1er janvier 2024. Sauf accord collectif plus favorable, il est fixé à 4,35 euros par heure(15% du plafond horaire de la sécurité sociale). 

L’augmentation de la gratification des stagiaires constitue une avancée significative dans le domaine de l’équité et de la reconnaissance des étudiants en formation. Cette évolution, qui vise à valoriser le travail effectué par les stagiaires, est une mesure essentielle pour garantir des conditions de stage plus justes et équitables. Dans cet article, nous explorerons les raisons pour lesquelles l’augmentation de la gratification des stagiaires est nécessaire, les avantages qu’elle procure et les perspectives qu’elle ouvre pour les stagiaires, dans le Grand Est la CFTC reste mobiliser à soutenir ces jeunes, avenir de notre société.

  1. La reconnaissance du travail des stagiaires : Les stagiaires jouent un rôle crucial dans le bon fonctionnement des entreprises et des organisations. Ils apportent une contribution précieuse en mettant en pratique leurs connaissances et en participant activement à la réalisation des projets. L’augmentation de la gratification des stagiaires permet de reconnaître et de valoriser cette contribution en leur offrant une rémunération plus juste.
  2. Une meilleure équité entre les stagiaires : La gratification des stagiaires varie souvent en fonction de différents critères, tels que le secteur d’activité, la durée du stage ou encore la localisation géographique. Cela crée des inégalités entre les stagiaires, qui peuvent se retrouver dans des situations financières précaires. L’augmentation de la gratification des stagiaires vise à réduire ces disparités et à garantir une égalité de traitement pour tous les stagiaires, quel que soit leur domaine d’activité ou leur lieu de stage.
  3. Un impact positif sur la motivation et l’implication des stagiaires : Une gratification plus élevée permet aux stagiaires de se concentrer pleinement sur leur expérience de stage, sans avoir à se soucier des difficultés financières. Cela favorise leur motivation et leur engagement dans leurs missions, ce qui se traduit par une meilleure productivité et des résultats de qualité. En reconnaissant le travail des stagiaires par une gratification plus élevée, les entreprises et les organisations favorisent également leur fidélisation et leur attractivité.
  4. Une valorisation des compétences acquises : Les stages constituent une occasion unique pour les étudiants de mettre en pratique leurs connaissances théoriques et de développer de nouvelles compétences. L’augmentation de la gratification des stagiaires reconnaît la valeur de ces compétences acquises pendant la période de stage. Cela renforce la légitimité du stage en tant qu’expérience professionnelle à part entière et facilite l’insertion professionnelle des étudiants une fois leur formation terminée.

L’augmentation de la gratification des stagiaires représente une avancée significative dans la reconnaissance du travail fourni par ces derniers. Elle contribue à instaurer une plus grande équité entre les stagiaires et à valoriser les compétences acquises lors de leur expérience de stage. Cette évolution est bénéfique tant pour les stagiaires, qui bénéficient de meilleures conditions de stage, que pour les entreprises et les organisations, qui peuvent compter sur des stagiaires plus motivés et impliqués. Dans le Grand Est, cette augmentation de la gratification des stagiaires ouvre de nouvelles perspectives pour les étudiants en formation, en renforçant leur attractivité et leur employabilité.

Syndicalisme: une société plus équitable…

Nadia WALTER, coordinatrice des réseaux pour le Grand Est nous rappelle que le syndicalisme joue un rôle crucial dans la défense des droits des travailleurs et dans la construction d’une société plus équitable.

Dans notre société moderne, le syndicalisme est plus important que jamais. Les syndicats sont les voix des travailleurs, ils se battent pour leurs droits et leurs intérêts. Les syndicats protègent les travailleurs contre l’exploitation et les abus. Ils luttent pour des conditions de travail sûres et justes, des salaires décents, des heures de travail raisonnables et des avantages sociaux équitables. Le syndicalisme favorise la solidarité et l’unité entre les travailleurs. Ensemble, ils peuvent faire entendre leur voix et exercer un réel pouvoir de négociation.

Les syndicats offrent également des formations pour renforcer les compétences des travailleurs et les aider à s’adapter aux changements du monde du travail. Le syndicalisme ne se limite pas à un seul secteur ou à un seul pays. C’est un mouvement mondial qui se bat pour la justice sociale et économique. Le syndicalisme est plus qu’une simple organisation, c’est un mouvement qui représente les travailleurs et leur donne une voix. Rejoignez le syndicat, défendez vos droits et contribuez à un avenir meilleur pour tous.
 Soyons Unis pour un avenir meilleur!
 
 

Les policiers municipaux en colère

Les policiers municipaux restent mobilisés pour obtenir leurs revendications.

Dans un contexte de renouvellement ministériel, les policiers municipaux se retrouvent à nouveau sans ministère de tutelle et sans interlocuteurs dédiés. Cette situation récurrente exaspère le collectif constitué sous l’union des policiers municipaux en colère. 

A cause du manque reconnaissance dans la profession, elle n’attire plus. Il est nécessaire de reconnaitre ce métier et lui donner sa juste valeur en aboutissant à un ajustement en termes de classification en revalorisant des grilles indiciaires, valider le transfert des catégories C vers B dans le cadre de la contrainte de la chaine décisionnelle, rendre obligatoire l’indemnité spéciale de fonction et l’intégrer dans le calcul de la retraite. Également, obtenir un statut dérogatoire similaire aux pompiers dans le cadre de la cotisation à la retraite.

Il est temps que notre profession soit reconnue, avant une désertion totale, car elle n’attire plus. 

La violence grandissante dans les rues et le climat de défiance en font un métier difficile, mais malheureusement peu reconnu.

Retrouvez le témoignage de Thiebaut PARRE Représentant CFTC policier municipal à Strasbourg sur l’ensemble de nos réseaux.

Retrouvez le cahier revendicatif.

Dialogue social: Salaires, appui à la négociation 2024

Marquées par un contexte de fortes attentes sociales, de revendications souvent légitimes de nos concitoyens et d’aspirations à vivre dignement de leur travail, les NAO salaires sont toujours un temps fort de vos négociations en entreprise et au sein des branches professionnelles.
Le poids des dépenses contraintes dans le budget des ménages demeure élevé.
Pourtant plus que jamais les enjeux de pouvoir d’achat et de pouvoir vivre dignement de son salaire sont au cœur des préoccupations des salariés.
L’inflation de 2023 sera également un marqueur de cette année 2024 et la réponse ne peut être que la revalorisation des salaires par des NAO ambitieuses !
Cette note d’appui à vos négociations vous permettra d’avoir comme chaque année des éclairages chiffrés et quelques conseils pour mener à bien vos négociations dans un contexte économique et social difficile afin de répondre aux attentes des salariés que vous représentez.

La CFTC vous décrypte : Chômage en 2024

Pôle emploi devient France Travail

A compter du 1er janvier 2024, Pôle emploi est devenu France Travail. Cette transformation s’accompagne de la construction d’un réseau pour l’emploi. Ce réseau a pour principales missions : l’accueil, l’orientation, l’accompagnement, la formation, le placement des demandeurs d’emploi ou des personnes en difficultés sociales ou d’insertion ainsi que la réponse aux besoins des employeurs.

Ce réseau réunit l’opérateur France Travail, l’État, les collectivités locales, les missions locales et Cap emploi, qui partageront un système d’information commun.

Un comité national pour l’emploi, présidé par le ministre de l’Emploi, fixera les règles de fonctionnement du réseau et définira les orientations stratégiques au niveau national. Des « comités territoriaux pour l’emploi » sont aussi prévus aux niveaux régional et départemental et dans les bassins d’emploi.

Inscription généralisée et automatique à France Travail en 2025

Une inscription généralisée auprès de l’opérateur France Travail sera mise en place, au plus tard en 2025, pour toutes les personnes sans emploi. Seront concernés :

– les demandeurs d’emploi qui relèvent aujourd’hui de Pôle emploi ;
– les demandeurs du revenu de solidarité active (RSA) (et leur conjoint, concubin ou partenaire pacsé) ;
– les jeunes demandant un accompagnement auprès des missions locales ;
– les personnes handicapées sollicitant un accompagnement auprès de Cap emploi.

L’inscription sera automatique pour les demandeurs du RSA dès le dépôt de leur demande d’allocation ainsi que pour les jeunes ou personnes handicapées demandant à être accompagnés.

Remplacement du PPAE par un contrat d’engagement

Tous les demandeurs d’emploi bénéficieront d’une orientation selon des critères communs et d’un diagnostic global suivant un référentiel partagé. Ils devront signer un contrat d’engagementqui viendra remplacer les dispositifs actuels (projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE) pour Pôle emploi, contrat d’engagement jeune (CEJ) ou parcours contractualisé vers l’emploi (PACEA) pour certains jeunes, contrat d’engagement réciproque (CER) pour certains allocataires du RSA). Ce contrat d’engagement unifié comportera « un plan d’action précisant les objectifs d’insertion sociale et professionnelle ».

En cas de non-respect du contrat d’engagement, l’opérateur France Travail pourra radier la personne de la liste des demandeurs d’emploi. Pour ce faire, les dispositions du code du travail sur le contrôle de la recherche d’emploi ont été renforcées.

Pour les bénéficiaires du RSA, un nouveau régime de sanctions est instauré qui viendra remplacer le système existant. Les allocataires risqueront, en cas de refus de signer leur contrat d’engagement ou de non-respect des engagements, des sanctions graduées.

Un décret doit préciser le dispositif, notamment la part maximale de RSA pouvant être suspendue ou supprimée.

Les règles actuelles d’indemnisation chômage sont maintenues jusqu’au 30 juin 2024

Le règlement d’assurance chômage actuel est arrivé à échéance depuis le 31 décembre 2023. Bien que les partenaires sociaux soient arrivés à un accord sur les nouvelles règles d’assurance chômage, le gouvernement a décidé de différer l’agrément de la nouvelle convention d’assurance chômage au motif que le nouvel accord ne prévoit pas de mesures pour les seniors En attendant cette décision d’agrément les règles actuelles restent en vigueur pour une durée qui ne pourra pas excéder le 30 juin 2024. 

Présentation du syndicalisme

Le syndicalisme est un mouvement social qui joue un rôle essentiel dans la défense des droits des travailleurs. Il vise à promouvoir et à protéger les intérêts des salariés en négociant des conditions de travail justes et équitables. La Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (CFTC) Grand Est est l’une des organisations syndicales qui œuvre activement dans cette région. 

Interprofessionnel

Fondée en 1919, la CFTC est un syndicat indépendant qui représente les salariés de tous les secteurs et de toutes les branches professionnelles. Son action se base sur des valeurs chrétiennes telles que la solidarité, la justice sociale et le respect de la dignité humaine. La CFTC Grand Est s’engage à défendre les intérêts des travailleurs en favorisant le dialogue social et en participant activement aux négociations collectives. 

Le syndicalisme est un outil essentiel pour les travailleurs, car il leur permet de faire entendre leur voix et de défendre leurs droits. En tant que représentant des salariés, la CFTC Grand Est met en place des actions concrètes pour améliorer les conditions de travail, lutter contre les discriminations, et promouvoir l’égalité professionnelle. 

La Formation

La CFTC Grand Est offre également un soutien juridique aux salariés en cas de conflit avec leur employeur. Elle les accompagne dans leurs démarches et les informe sur leurs droits afin de garantir une protection maximale. De plus, la CFTC Grand Est organise régulièrement des formations et des rencontres pour informer les travailleurs sur les enjeux du monde du travail et les aider à développer leurs compétences.

Actrice dans le Grand Est

Enfin, la CFTC Grand Est est également impliquée dans la vie économique et sociale de la région. Elle participe activement aux débats et aux prises de décisions concernant les politiques publiques et les réformes sociales. Elle représente les intérêts des travailleurs auprès des institutions et des employeurs, et s’engage à défendre leurs droits et leurs intérêts. 

En conclusion, le syndicalisme joue un rôle crucial dans la protection des droits des travailleurs. La CFTC Grand Est est un acteur majeur de ce mouvement, en mettant en place des actions concrètes pour défendre les intérêts des salariés. Grâce à son engagement et à sa présence active dans la région, la CFTC Grand Est contribue à garantir des conditions de travail justes et équitables pour tous. 

Reprise du salaire après 1 mois d’inaptitude

Les obligations de l’employeur sont les responsabilités légales envers les employés. Elles comprennent la fourniture d’un contrat de travail, le paiement d’une rémunération équitable, la garantie d’un environnement de travail sûr, le respect des lois sur la durée du travail, la prévention de la discrimination et du harcèlement, la promotion de la formation et du développement professionnel, le respect des droits des employés et l’accomplissement des obligations en matière de sécurité sociale. Il est essentiel pour les employeurs de connaître et de respecter ces obligations pour maintenir un environnement de travail équitable et respectueux.

Reprise du salaire après 1 mois d’inaptitude L’obligation de reprise du salaire s’impose à défaut de reclassement ou de licenciement à l’expiration du délai d’un mois du constat d’inaptitude, y compris en cas de contestation de l’avis d’inaptitude ou du refus du reclassement par le salarié. A ce titre, aucun événement tels que, la contestation de l’avis d’inaptitude ou le refus d’un reclassement du salarié, ne dispense l’employeur de verser le salaire ou ne permet de reporter le point de départ du versement de salaire selon une jurisprudence constante (Cass. Soc. 10 janvier 2024 n°22-13.464 n°21-20.229).

Guide de prévention des risques liés à la chaleur

En pleine période de chaleur, voici un guide de prévention produit par la Prévention Santé au Travail. Vous y trouverez les risques liés à la chaleur, les obligations de l’employeur et des conseils quant à la façon d’anticiper et d’agir durant cette période ensoleillée !